Cour Suprême du Cameroun
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Chambre sociale
AFFAIRE:
Olinga Marcel
C/
Directeur Général Zapi-Est
ARRET N° 79/S DU 16 JUIN 1994
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif déposé le 21 février 1991 par Maitre Mbala Mbala Odile, Avocat à Yaoundé ;
Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de article 5 de l'ordonnance n°72/4 du 26 août 1972, insuffisance de motifs, dénaturation des faits de la cause, ainsi développé :
«En ce que,
«Aux termes de l'article 40 de la loi n°74/14 du 27 novembre 1974 portant Code du Travail le contrat à durée déterminée ne peut cesser avant terme qu'en cas de faute lourde, entre autres, laquelle est laissée à l'appréciation de la juridiction compétente ;
«Dans le cas d'espèce la juridiction compétente pour déclarer le licenciement légitime, et sans droit à préavis ou à l'indemnité de licenciement, a pris en considération des faits datant de trois années avant le licenciement, or le licenciement doit être consécutif à une faute immédiate non pardonnée ;
«Le transport clandestin de passagers et autres imprudences reprochés à Olinga ont été commis en 1982 lors qu'il était en service à Diang ;
«En 1985, il se trouve en service à Mbang et n'y a pas commis de faute, à tout le moins constatée ;
«Ces fautes ont d'ailleurs été sanctionnées par une mise à pied de trois jours sur proposition de la commission de discipline du 21 décembre 1982 ;
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