Cour Suprême du Cameroun
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Chambre Traditionnelle
AFFAIRE:
Onomo François
C/
Oloa Elias
ARRET N°30/L DU 25 MAI 2000
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif déposé le 18 mars 1993 par Maître Atangana Bikouna Claire, Avocat à Yaoundé ;
Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de la loi, violation de l'article 5 de l'ordonnance n°72/4 du 26 août 1972, ensemble violation de l'article 8 de l'ordonnance n°74/1 du 6 juillet 1974 fixant le régime foncier, fausse application de la loi, insuffisance de motifs ;
«En ce que l'arrêt querellé a énoncé que le premier juge a violé la loi en statuant sur la propriété d'un terrain non immatriculé ;
«Alors que le litige portait sur l'annulation d'une vente de terrain et non sur la propriété stricto sensu ;
«Aux termes de l'article 8 de l'ordonnance n°74/1 du 6 juillet 1974 précitée sont nulles de plein droit les cessions et locations de terrains urbains ou ruraux non immatriculés au nom du vendeur ou bailleur ;
«Les vendeurs... auteurs desdits actes sont passibles d'une amende de 25.000 à 100.000 francs et d'un emprisonnement de 15 jours à 3 ans... ;
«Sont passibles des mêmes peines ceux qui n'ayant pas qualité, procèdent à des ventes ou locations d'immeubles appartenant à autrui ;
«Le juge d'appel, en statuant en violation des textes précités, n'a pas suffisamment motivé sa décision alors que toute décision de justice doit contenir les motifs propres à la justifier» ;
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