Cour Suprême du Cameroun
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Chambre Traditionnelle
AFFAIRE:
Obam Evina Josué
C/
Bebissemengne Julienne
ARRET N°39/L DU 18 AVRIL 1985
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif de Maître Charles Nlembe, Avocat à Yaoundé, déposé le 1er août 1984 ;
Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de l'article 5 de l'ordonnance n°72/4 du 26 août 1972 : non-réponse aux conclusions, manque de base légale, dénaturation des faits de la cause, violation de la coutume Boulou ;
Attendu que le moyen est ainsi développé :
«Il n'a jamais été tenu compte tant par le juge d'instance que par le juge d'appel des griefs que le mari pouvait reprocher à sa femme et par là même, il n'a jamais été répondu à la demande reconventionnelle en séparation de corps sollicitée par Obam Evina ;
«Alors que le sieur Obam tant par témoin que par écrit a rapporté la preuve que son épouse avait abandonné d'elle-même le foyer conjugal dès 1977, y abandonnant six enfants dont un encore au biberon ;
«Qu'elle ne s'était jamais occupée des enfants et que ces six enfants dont elle a obtenu la garde et la pension alimentaire sont chez leur père depuis 1977 ;
«Que les témoins entendus ont été formels :
Mbang Molina et Ekouma jacques ont déclaré, sous serment, que «les enfants sont chez leur père et la femme a abandonné le foyer» ;
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