Cour Suprême du Cameroun
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Chambre Civile et Commerciale
AFFAIRE:
Djoumbissi Maurice
C/
Ngayo Fotso Christophe
ARRET N°18/CC DU 3 MAI 1990
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif de Maître Taffou Laurent, Avocat à Douala, déposé le 7 juin 1984 ;
Sur le moyen préalable pris de la violation de l'article 5 de l'ordonnance n°72/4 du 26 août 1972, dénaturation des éléments de la cause ;
En ce que,
Saisi d'une action en remboursement d'un acompte de 5.940.000 francs versé à Djoumbissi Maurice sur la vente d'un terrain et d'une demande de dommages-intérêts, l'arrêt attaqué énonce :
«Considérant que cette vente a lieu hors la présence d'un notaire alors que le transfert des droits réels immobiliers doit se faire par acte notarié» ;
«Considérant qu'il n'v a donc pas promesse de vente qui devient nulle et de nul effet ;
«Considérant qu'il y a répétition de l'indû, que le remboursement s'impose» ;
Attendu qu'il résulte de la sommation interpellative délivrée par exploit d'huissier à Djoumbissi Maurice, à la requête de Ngayo Fotso Christophe, et versée aux débats, les énonciations suivantes :
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