Cour Suprême du Cameroun
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Chambre sociale
AFFAIRE:
Njafang Frédéric
C/
Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie du Cameroun
ARRET N° 134/S DU 28 SEPTEMBRE 1989
LA COUR,
Vu le mémoire ampliatif de Maître Dissake Kwa Thomas, Avocats à Yaoundé, déposé le 28 décembre 1987 ;
Vu le mémoire en réponse de Maîtres Viazzi et autres, avocats à Douala, déposé le 24 mai 1988 ;
Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de l'article 5 de l'ordonnance n°72/4 du 26 août 1972 fixant organisation judiciaire, insuffisance de motifs et manque de base légale ;
En ce que,
L'arrêt attaqué aurait confirmé par simple adoption des motifs le jugement critiqué ;
Alors que aux termes de l'ordonnance susvisée, toute décision de justice doit être motivée en fait et en droit ;
Attendu que loin d'avoir adopté les motifs du premier jugement, c'est par une motivation propre que l'arrêt critiqué a confirmé la partie du jugement relative au caractère légitime du licenciement prétendu abusif par Njafang Frédéric ;
Que c'est ainsi qu'il ressort des énonciations de cet arrêt huitième rôle que :
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