LA CONFÉRENCE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT,

VU les articles 7, 8 et 9 du Traité Révisé portant création de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement et définissant sa composition et ses fonctions ;

VU le Protocole portant création de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé, adopté à Abuja le 9 juillet 1987 ;

RAPPELANT les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de l'Organisation Mondiale de la Santé, du Comité Régional de l'Organisation Mondiale de la Santé, Région Afrique; et de la Conférence des Ministres Africains sur le VIH/SIDA tenue à Ouagadougou, Burkina Faso, qui a réaffirmé le lourd fardeau du VIH/SIDA sur les pays au sud du Sahara ainsi que le rôle majeur qui revient au secteur de la Santé dans le diminution de la transmission du VIH, et de ses effets socio-économiques négatifs sur les individus, les Communauté et les nations;

RECONNAISSANT que la pandémie du VIH/SIDA est devenue l'une des principales causes de décès en Afrique noire avec son fardeau économique, et son impact négatif sur le progrès, le développement et les indicateurs de santé ;

CONSCIENTE de l'aggravation de la situation du VIH/SIDA en tant qu'une des principales causes de morbidité dans la sous-région Ouest-africaine avec un taux de décès et un niveau de souffrance inacceptables;

RECONNAISSANT que le taux croissant de l'infection du VIH/SIDA chez les femmes a provoqué une forte élévation des taux d'infection chez les nouveau-nés à cause de la transmission mère-enfant, et s'est aussi traduit par le ralentissement ou même le recul de la tendance à la baisse observée dans la mortalité infantile ;

CONSTATANT une ascension fulgurante du taux d'infection parmi les jeunes, dans les pays où l'épidémie se répand le plus rapidement ;

RECONNAISSANT que les guerres civiles et le chaos économique ont occasionné des genres de migrations qui ont provoqué la dislocation de la vie familiale et le développement des maladies sexuellement transmissibles, dont le VIH/SIDA ;